Résumé Dans ce texte, nous ne prétendons pas étudier les tropes, quand bien même ils sont généralement considérés plus dignes d’analyse, mais les figures non tropiques. Nous devons tenir compte, dans l’examen des figures, des dimensions tensives : l’intensité et l’extension. Les figures sont des opérations énonciatives qui servent à intensifier et, en conséquence, également à atténuer le sens. L’énonciateur, essayant d’aviver (ou d’adoucir) le sens, réalise, sur l’axe de l’extension, quatre opérations possibles, préalablement analysées par les anciens rhéteurs : l’adjonction ou répétition, avec l’expansion qui s’en suit de l’énoncé ; la suppression, avec la diminution naturelle de l’énoncé ; la transposition d’éléments, c’est-à-dire l’échange de positions sur l’énoncé ; le changement ou l’échange d’éléments. Ce texte montre ainsi que les figures ne sont pas des éléments de « luxe du discours » puisqu’elles ont toujours une fonction argumentative.
Abstract This paper does not focus on tropes, which are generally considered worthier of analysis, but on non-tropic figures. For the study of such figures, we must take the tensive dimensions into account: intensity and extension. Figures are enunciative operations to intensify and, consequently, also attenuate meanings. In an attempt to highlight (or weaken) meanings, the enunciator produces, within the extension axis, four possible operations, that have already been analyzed by previous rhetoricians: adjunction or repetition (with the consequent expansion of what is enunciated); suppression (with the consequent reduction of what is enunciated); the transposition of elements, that is, the exchange of their place in what is enunciated and the change or substitution of elements. This paper shows that such figures are not “discourse luxury”, since they always have an argumentative function.
Resumen En este artículo se analiza las figuras no trópicas, en vez de los tropos —los cuales generalmente son considerados más dignos de análisis. En el examen de las figuras debe tenerse en cuenta las dimensiones tensivas: la intensidad y la extensión. Las figuras son operaciones enunciativas para intensificar y, en consecuencia, también para atenuar el sentido. El enunciador, pretendiendo avivar (o suavizar) el sentido, realiza, en el eje de la extensión, cuatro operaciones posibles, ya analizadas por los rétores antiguos: la adjunción o repetición, con la consecuente expansión del enunciado; la supresión, con la natural disminución del enunciado; la transposición de elementos, es decir, el intercambio de posiciones en el enunciado; y el cambio o intercambio de elementos. Este texto muestra, así, que las figuras no son lujos del discurso, pues siempre tienen una función argumentativa.