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Memorial do convento: "falar das mãos, falar das obras"

Memorial do convento inscrit la voie littéraire dans l'importante tradition réflexive sur la dévaluation du travail, problème mis en plan historique à longue échéance au Brésil et au Portugal. Dans ce roman de José Saramago, parallèlement à l'histoire de la construction du Couvent de Mafra, on raconte l'histoire d'une autre construction, celle da la passarola. Si l'édification du Couvent porte l'empreinte du travail comme supplice, celle de la passarola forme l'essence de l'affirmation de la capacité créative de ceux qui la construisent, à la base d'une vraie complémentarité des efforts. Dans Memorial, toutefois, il n'y a pas d'opposition simpliste entre une dimension positive et une dimension négative du travail, car entre les principaux desseins du narrateur - concernant aussi bien la façon dont il caractérise les efforts pour bâtir la passarola que les descriptions des oeuvres du Couvent - apparaît celui d'ôter l'appui à la stricte division entre le travail fait à force de bras et la dimension intelectuelle de certaines tâches.

José Saramago; travail; Couvent de Mafra; passarola


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