Cet article se propose à présenter, expliquer et analyser comme la culture scolaire s'est manifestée aux milieux d'instruction ecclésiastique, en employant le contexte historique des Séminaires de tradition tridentine. Nous savons que, au Brésil, jusqu'au milieu du XIXéme siècle il n'y avait pas de séminaires tridents pour la formation du clergé. Seulement avec l'action des évêques ultramontains, D. Romualdo Seixas, prélat de la diocèse de Salvador (Bahia), D. Antônio Ferreira Viçoso, de la diocèse de Mariana (Minas Gerais) et D. Antônio Joaquim de Melo, de la diocèse de São Paulo (São Paulo), tous eux, particulièrement les deux derniers, ils ont aperçu qu'il était presque impossible réformer le clergé sans créer de séminaires tridents. Pour eux, les séminaires fermés, où les internes entraient avant la puberté, pour ne pas connaître la malignité du monde et où ils restaient isolés de la convivialité social, c'était une manière eficace dans la formation d'un clergé moralisé, ilustré et romanisant. Selon la compréhension de Dominique Julia (La culture scolaire comme objet historique) le principal but de cet article est de comprendre et expliquer la culture scolaire qui définit de savoirs et conduites qui ont permis la transmission et incorporation de valeurs dans le comportement des internes du Séminaire Diocésain de Santa Maria (Campinas - São Paulo), parmi les ans de 1915 et 1919.
