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Ce que Pense le Brésilien de la Fédération ? Centralisation et Crise de Confiance Post-2013

Résumé

Les crises politiques et économiques qui ont frappé le Brésil lors des dernières années du gouvernement Dilma ont entraîné une baisse substantielle des niveaux de confiance dans le gouvernement central. Ces niveaux sont passés de 57,10 % en 2013, sous la présidence de Dilma Rousseff (Parti des Travailleurs), à 13,35 % en 2018. Cet article examine l’impact de ce phénomène sur les attitudes des électeurs à l’égard de la répartition du pouvoir entre les différents niveaux de gouvernement au Brésil. Sur la base de deux enquêtes inédites à représentativité nationale, nous montrons que la baisse de confiance dans le gouvernement central a réduit le soutien à un renforcement du pouvoir de l’Union dans la fédération brésilienne, mais, de manière contre-intuitive, n’a pas entraîné une croissance des attitudes décentralisatrices, contrairement à ce qui a été constaté dans le cas américain. La crise de confiance dans le gouvernement central qui s’est installée entre ces deux points dans le temps a considérablement modifié l’importance de la confiance en tant que facteur prédictif des attitudes centralisatrices. Dans l’ensemble, ces résultats montrent que l’opinion publique sur la fédération ne s’oppose pas au niveau de centralisation existant au Brésil, et soulignent également l’importance des chocs de confiance pour comprendre comment ce dernier affecte la formation des attitudes centralisatrices.

fédération; formation des préférences; centralisation; confiance; allocation de l’autorité

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