RÉSUMÉ
La littérature nous montre la tendance à la scission comme une norme du système partisan en vigueur à partir de la démocratie de 1946, qu’étaient censées gouverner des coalitions parlementaires créées ad hoc. Le but de cet article est d’analyser l’impact des scissions politico-idéologiques sur le pouvoir législatif à travers l’examen des votes tenus dans la Chambre fédérale depuis l’instauration du régime libéral jusqu’à sa chute, et de révéler ainsi qu’il n’était pas courant pour la coalition gouvernementale d’avoir besoin de soutiens extérieurs pour faire approuver son programme. Nous verrons que c’est seulement lors des mandats de Kubitschek et plus encore de Vargas que les contributions de l’opposition sont devenues capitales pour l’approbation des programmes présidentiels. Notre hypothèse est que le succès gouvernemental dépendait généralement de l’usage stratégique de la vérification duquorum, une procédure réglementaire capable d’exposer la division des forces en séance plénière de manière à viabiliser la coordination de la coalition au pouvoir.
démocratie brésilienne; 1946; factions; majorité parlementaire; coalitions partisanes
Fonte: Banco de Dados Legislativos, Cebrap.