RÉSUMÉ:
Le but de l'article est d'analyser trois expériences de modèles de gestion public-privé dans l'enseignement secondaire développpés au cours des dernières décennies en Uruguay. Particulièrement on présentera le Programme Salles Communautaires et les lycées Jubilar et Impulso. Le premier Programme constitue une expérience particulière du moment qu'il fait l'articulation d'une gestion partagée par le Conseil d'Éducation Secondaire et diverses Organisations de la Société Civile. Les deux lycées cités sont compris dans le modèle de gestion privée avec financement public, qui sont caractéristiques des formes de privatisation dans le champ éducatif. Il nous intéresse spécialement de mettre en contexte ces expériences dans le cadre de la dispute sur le champ symbolique autour du rôle que l'État, les Organisations de la Société Civile et les entreprises jouent dans le domaine de l'éducation publique.Il est important également d'identifier le processus qui s'est développé dans les dernières décennies en Uruguay de rétraction de l'éducation en tant que droit universel et d'apparition et progressif établissement de l'éducation comme produit susceptible d'être commercialisé. On se propose l'analyse autour de trois axes: la mise em contexte et l'analyse de la configuration que la valeur de ce qui est public a eu dans le système éducatif uruguayen, la situation du contexte où font l'apparition et les caractéristiques de chacune des expériences éducatives identifiées, et en apprécier leurs particularités singulières, l'analyse des tensions et des disputes symboliques autour des rapports public-privé ainsi que de nouvelles significations du sens de l'éducation publique y compris les risques que cela comporte.
Mots-clés:
Éducation publique; Droit; Processus de privatisation