Résumé:
On essaye, par une critique théorique, de développer le concept de corporactivité au-delà du hégémonique sens représentationnelle d'identification professionnelle. Pour ce faire, on opère sur la distinction entre corps et organisation du travail, en promouvant une intersection entre la clinique de l'activité et la schizo-analyse. On prend le paradoxe de l'activité du conducteur de bus, qui oscille entre politiques d'amitié et politiques de contrôle, entre capital et improductivité, enfin, entre désunion et coopération, pour développer tel problèmatique par la situation concrète de travail. On affirme la crucialité des paradoxes de l'activité dans la composition des corps collectifs de travail.
Mots-clés:
corps; conducteurs; psychologie du travail; activité; schizo-analyse