Selon la Wikipédia, le Brésil est passé par 97 scandales politiques et financiers dans les années 1990. Au cours de la première décennie de ce nouveau siècle, 125 évènements « de cette même nature » ont été enregistrés. Ce catalogage semble prouver la croyance populaire selon laquelle « le Brésil n'a pas de solution ». La tâche est ici de démontrer que les scandales peuvent être en quelque sorte plus grands et plus complexes que la simple manifestation de déboires. Suivant cette pensée, nous suggérons que les scandales peuvent être utilement traités en tant que forme d'action, de contrôle et aussi, parfois, de mécanisme de changement social. Par eux, la société abandonne, réitère, altère ou crée des normes de convivialité et de légitimation.
Théorie des domaines; Sociologie économique; Sociologie politique; Scandales