Acessibilidade / Reportar erro

Violence et politique

La relation entre la violence et la politique a été mis à l’écart par une grande partie de la théorie politique en tant que fait désagréable qu’il vaut mieux oublier. L’article discute cette relation à partir de trois points de départ. (1) La question de l’usage de la violence amplifie le drame machiavélien de la politique : la recherche de l’effectivité dans l’action en tension avec l’observation de principes normatifs. (2) Il est possible, ainsi comme Girard, d’affirmer que l’ordre politique se constitue ayant pour objectif de mettre fin à la violence. Le fait que la politique vise à prévenir l’irruption de ce qui fait partie de son substrat renforce la tension mentionnée. (3) Néanmoins, dans le cadre de cette discussion, l’accent est mis sur la violence ouverte. La violence structurelle ou systémique, liée à des formes existantes de domination et d’oppression, est laissée de côté et n’est pas considérée comme une déviation par rapport à la politique acceptable. Mais leurs effets matériels sont aussi clairs que ceux de la violence ouverte. Ainsi, il n’est pas possible de discuter la relation entre la violence et la politique sans introduire la violence structurelle, qui est souvent incorporée aux propres institutions qui doivent empêcher la violence ouverte.

Violence; Politique; Conflit; Domination; Résistance


Associação Nacional de Pós-Graduação e Pesquisa em Ciências Sociais - ANPOCS Av. Prof. Luciano Gualberto, 315 - sala 116, 05508-900 São Paulo SP Brazil, Tel.: +55 11 3091-4664, Fax: +55 11 3091-5043 - São Paulo - SP - Brazil
E-mail: anpocs@anpocs.org.br