L'article analyse la relation entre la communication et la définition des préférences politiques ou, en d'autres termes, le rôle des médias dans la formation de l'opinion publique. Il commence par une critique des études sur les médias et les élections au Brésil, en mettant l'accent sur trois problèmes : la présupposition que les processus de communication se produisent de façon unilatérale et régulée, en supposant l'existence d'un électorat plus homogène qu'il ne l'est vraiment; le fait que les « médias » sont un bloc monolithique, réductible aux principaux conglomérats de communication; et la compréhension des rapports entre les médias et les électeurs à partir de ces deux hypothèses simplificatrices. Nous cherchons ainsi à indiquer des voies pour une compréhension plus sophistiquée de cette relation, en tenant compte de la diversité du tissu social et de la complexité des processus de communication, dans lesquels la communication du gouvernement est mise en valeur. Les dissonances à l'intérieur des moyens de communication méritent une attention particulière, mais sans ignorer les circuits alternatifs de production.
Médias; Préférences politiques; Vote; Conflit politique; Démocratie
