Dans une scientificité qui l’éloigne de la particularité du cas clinique, la médecine moderne retrouve une métaphore d’individualité dans le concept de self. L’individualité biologique et son rapport à la psychanalyse sont ici analysés à partir des difficultés liées à ce concept dans le but d’établir un dialogue sur la question des troubles somatiques. L’ouverture d’un espace de subjectivité, possible notamment par les questions que le savoir médical se pose face aux troubles de l’immunité, introduit une dimension humaine à la souffrance organique, rendant possible ce dialogue à travers le concept de self.
Individualité biologique; psychanalyse; troubles somatiques; psychopathologie fondamentaux