L'article réfléchit sur comment le phénomène qu'on appelle «globalisation» a atteint et atteint toujours deux branches de la Macrosocilogie Historique - la Sociologie Historique et Comparative (SHC) et l'Economie Politique des Systèmes-Monde (EPSM) -, tout en cherchant à définir les limites de la «globalisation» elle-même. D'abord, on montre que la globalisation représente la constitution d'un système économique mondial au détriment des Etats nationaux - ce qui conforterait l'EPSM et rendrait fragile la SHC. Ensuite, on essaie de montrer que les caractéristiques de la «globalisation» expliquent son caractère inédit: a partir d'une perspective à long terme, on considère qu'on se trouve dans une période d'expansion des relations économiques sur le plan mondial comme il s'est produit par le passé. L'article se termine par l'idée que les limites de la SHC et de l'EPSM sont dues à la centralité fournie par la construction typiquement occidentale de l'Etat-nation, bien que l'actuelle vague de mondialisation doive son importance notamment à l'activité des pays non occidentaux, surtout ceux de l'est de l'Asie.
globalisation; macrosociologie historique; système-monde; théories sociales