L'article discute les arguments de l'École Anglaise de Relations Internationales et d'autres auteurs autour de l'existence d'une société internationale supposée. L'objectif c'est d'exposer les piliers théoriques qui soutiendraient l'utilisation du concept, en critiquant, parallèlement, les faiblesses de l'approche anglaise, et la dissociation de ses contributions de celles qui auraient pu être faites par la discipline de la Sociologie. La méthode est analytique et discursive, avec la révision d'importants auteurs qui ont travaillé sur le thème. On argumente qu'il y a des subsides suffisants pour le support théorique du concept, lesquels seront analysés par sujets. Les contributions de la discipline de Relations Internationales arrivent à un concept de société internationale exagérément concentré sur son aspect public, ce qui ne correspond pas à la réalité d'un monde chaque fois plus complexe par rapport à ses interactions à tous les niveaux, que ce soit public ou individuel. Il est nécessaire que l'académie discute sur une conception de société plutôt liée aux valeurs et instruments de l'approche sociologique. On propose, à la fin de l'article, un élargissement conceptuel qui puisse ajouter l'élément individuel, e, par conséquent, les contributions de la théorie sociale.
société internationale; École Anglaise de Relations Internationales; institutions internationales