Résumé
Cet article vise à mettre en question le potentiel révolutionnaire de l’art à travers la relation forme/contenu au sein de la dimension esthétique, en supposant que, si la révolution réside dans un autre monde qui est aperçu avant d’être construit, il est important de l’approcher à travers les représentations mentales que l’artiste est capable de faire surgir en les faisant passer du contenu à la forme. Le texte propose notamment d’analyser le thème de la relation entre l’art et la politique, à partir de la posture de Julio Cortázar à l’époque de la révolution cubaine, vers la question des modes d’engagement de l’artiste en tant qu’intellectuel latino-américain. Une posture qui illustre le postulat de Herbert Marcuse, selon lequel le potentiel politique de l’art réside dans sa dimension esthétique.
Mots-clés
Imaginaire; Art; Critique; Création; Écriture; Résistance