Résumé
Cet article étudie la représentation des dernières années de la colonisation portugaise à Lourenço Marques (actuellement Maputo, capitale du Mozambique) dans l’œuvre littéraire Carnet de mémoires coloniales (2021), de l’écrivaine Isabela Figueiredo. Il s’agit d’analyser l’écriture coloniale du point de vue de deux générations distinctes: le père colonialiste et la fille progressiste. Le roman accueille le mélange des écritures de soi et des paratextes, jouant la lumière sur les interfaces entre l’écriture individuelle et la mémoire collective portugaise d’un traumatisme national. Dans sa tessiture romanesque, Figueiredo cherche à échapper aux dangers de l’histoire unique (ADICHIE) et écrit, comme Walter Benjamin l’enseigne, une histoire qui met en question l’écriture de l’Histoire.
Mots-clés:
mémoire; Isabela Figueiredo; post-colonialité; Carnet de mémoires coloniales.