Résumé
Cet essai recherche relire L’Empire des signes, Roland Barthes y élabore, à sa manière, une sorte d’ethnographie de la culture orientale, notamment de l’art de vivre japonais, qui est pour lui comme la révélation d’une esthétique bien personnelle dont il semble avoir eu l’intuition lors de la préparation de Le Degré zéro de l’écriture: l’esthétique du vide. Cette esthétique trouve, par hypothèse, son achèvement sous l’appellation de Neutre, cette utopie du langage qui suspend toute la signification sans, néanmoins, avoir raison de l’appel du sens. A mi-chemin entre Le degré zéro de l’écriture et Le Neutre, L’Empire des signes constituera donc le pivot de cette recherche.
Mots-clés:
vide; degré zéro; neutre; romance utopique; Roland Barthes