Résumé
Depuis l’éclipse de la politique, la poésie est devenue un lieu de combat contre les totalités et leur totalitarisme. Ce travail a pour point de départ l’un des principaux aspects de la poésie contemporaine: les poèmes où les écrits autobiographiques se présentent comme des écrits politiques à travers des fractures qui font penser à des blessures, à la fois familiales, communautaires, privées, publiques, actuelles et historiques. Alors que la poésie faite à Rio de Janeiro était surtout, et dans une certaine mesure, écrite par des habitants de la Zona Sul, le lieu d’origine du poète André Luiz Pinto délimite une intrusion politique distincte, le faubourg et la favela, qui conduit à la répétition d’une urgence dans ses poèmes: “L’adolescence ne savait pas/ que malgré la confusion entre prose/ et poésie, ce n’était pas une révolution. Ce qui pèse / c’est le salaire qui coûte la vie, c’est cela la vérité”.
Mots-clés:
poésie; politique; contemporanéité; autobiographie; désaccord