Nous présentons dans cet article le concept de travail non-classique (De la Garza, 2010), pour essayer d'expliquer non seulement les différences entre les types de travail mais aussi d'étudier les larges dimensions inclues, en partie, dans d'autres théories (Thompson, 1983). Nous essayons d'expliquer le concept et ses portées ainsi que les relations avec les activités de service, qui sont devenues de plus en plus importantes dans les économies modernes, sans oublier son poids dans celles moins développées. Nous rappelons le concept classique de flexibilité (Durand, 2004) et l'extension qu'il serait bon d'inclure dans le travail non-classique. Nous introduirons tout particulièrement une forme de flexibilité qui va probablement devenir dominante dans le capitalisme, suite à la dernière grande crise économique, les prestations de services (Moncada et Monsalvo, 2000) et leurs liens avec le travail non-classique. Au final, nous discuterons de la thèse des identités fragmentées (Sennett et Cobb, 1972) et de la servitude volontaire (Durand, 2006) en fonction de l'approche mentionnée du travail non-classique pour en arriver à des considérations sur la possibilité de formation des personnes qui travaillent dans ces conditions.
Travail; Travail classique; Travail non classique