L’article remet en question l’étroitesse de la linéarité démocratique des systèmes de gouvernement représentatifs, linéarité qui se limite aux variations des façons de gouverner et aux systèmes électoraux et qui, selon l’auteur, ne correspond pas à la complexité croissante des institutions brésiliennes. Il suggère donc d’ajouter une troisième dimension, celle de l’éligibilité, au modèle bidimensionnel de Robert Dahl, d’où résulteront des définitions, minimalistes mais exactes, des systèmes autoritaires, des systèmes représentatifs en général ainsi que de leurs variables oligarchiques et polyarchiques.
démocratie; polyarchie; système représentatif