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Compter le Retard Scolaire: Dépenses et Inscription dans l’Enseignement Primaire à São Paulo (1880-1920)

RÉSUMÉ

Cet article analyse les résultats scolaires de São Paulo à une période très important pour les transformations économiques et sociales qui ont accompagné l’essor des exportations de café à la fin du XIX et au début du XX siècle, au Brésil. Au dessous de la moyenne nationale courant les années 1870, pendant les décennies suivantes l’État de São Paulo a atteignu l’un des taux de scolarisation les plus élevés du pays et a devenu dès 1920 l’un des leaders de l’Enseignement Primaire. Icy, on présente une nouvelle série de dépenses et d’inscriptions qui, combinés avec des indicateurs qui mesurent l’effort budgétaire réalisé à différentes périodes, mettent en lumière des faits méconnus sur les écoles primaires à São Paulo entre 1880 et 1920. Premièrement, l’accès à l’Enseignement Primaire – à São Paulo et au Brésil – restait extrêmement limite et inégale, sans différence à la situation de retard par rapport aux indicateurs internationaux du milieu du XIXe siècle. Deuxièmement, la croissance exceptionnelle de la richesse privée et des recettes fiscales à São Paulo ne s’est pas accompagnée de dépenses consacrées à l’Enseignement Primaire. L’écart entre le taux de croissance des recettes publiques et les dépenses consacrées à l’Enseignement Primaire a conduit à un résultat surprenant: au cours des premières décennies de la République à São Paulo, l’effort budgétaire consacré à l’Enseignement Primaire a été réduit de moitié par rapport à ce qu’il avait été durant les dix dernières années de l’époque de l’Empire.

enseignement primaire; inégalité; São Paulo

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