Le but de l'étude sur la favela Santa Marta après la mise en place de l'Unité de Police Pacificatrice (UPP) consistait dans l'analyse de la dynamique du marché et de ses effets sur la vie des habitants. On a effectué des observations et entretiens avec les habitants et les acteurs engagés dans des activités entrepreneuriales. Les données ont été rassemblées en fonction de l'expansion du marché reflétée par de nouvelles entreprises, la diversification des affaires et la formalisation des services. On a aussi pris en compte les discours sur la responsabilité sociale et une extension des qualifications. Selon les données, la présence de l'État a été une condition préalable à l'expansion du marché dans cette zone, tandis que l'usage des espaces publics par les habitants et les affaires locales ont décliné. L'augmentation du coût de la vie provoque de l'insécurité face à un prévisible "délogement" en douceur. La soi-disant inclusion par le marché entre en contradiction avec la prétention d'élargissement de la citoyenneté, dans des conditions où des garanties minimes ne sont pas assurées par l'État.
État; marché; communauté; citoyenneté; favela; Santa Marta; politiques publiques; Unité de Police Pacificatrice (UPP)