Cet article analyse les implications sous un regard de la justice sociale de deux développements de gouvernance qui ont été des instruments pour la réforme de beaucoup de systèmes scolaires dans le monde entier: la "privatisation" et la "Globalisation" de l'enseigement (KLEES; STROMQUIST; SAMOFF, 2012). Je soutiens que telles innovations dans la gouvernance de l'enseignement exigent un engagement explicite aux théories de justice sociale, ce qui donne l'occasion d'aborder des questions de justice sociale qui vont au-delà de la re/distribuition des contributions et des résultats de l'enseignement. Bien que ceux-ci prennent en compte des sujets politiques et de responsabilisation soulevés par la globalisation de l'activité de gouvernance. De telle façon, je reprends le concept de "structure basique", d'Iris Marion Young, et de son "modèle de connexion sociale" de responsabilité (YOUNG, 2006a; YOUNG 2006b), pour développer une histoire relationnelle de la justice dans des modèles de gouvernement scolaire.
Justice sociale; Éducation; Modèles de gouvernance scolaire; Globalisation; Justice relationnelle
