RÉSUMÉ:
Le but [de cet article] est à la recherche d’un réseau d’images à distance qui serait dans l’esprit visuel du peintre connue sous maître Athayde - Manoel da Costa Ataíde - qui, entre 1800 et 1809, a peint la nef centrale de l’église São Francisco de Assis, à Ouro Preto, dont le thème principal est l’Assomption de la Vierge. On parle de lointains souvenirs, les images qui Ataide peut être n’a jamais vu, et textes qu’il n’a jamais lu, mais que pulse dans ce tableau avec une variété de sources littéraires et visuelles européennes du Moyen-Age à nos jours. Un groupe asynchrone que nous pouvons voir avec les yeux d’aujourd’hui, lors de sa peinture comme un tourbillon visuel et temporel. La peinture de Ataide servira à nous montrer les formes politiques et visuelles qui persistent aujourd’hui dans une partie de la culture commune, à la fois dans la culture populaire, comme dans la culture universitaire. Autant que d’autres peintres de son temps de plusieurs pays, Ataíde a pratiqué son art sous un ensemble de règles pour créer et produire images, ce qui est à la fois un ensemble de règles morales et religieuses, une sorte de loi de bon sens, du sens esthétique de ce que sont les images communes et populaires. Il ne nous concerne pas ici si Ataide était une bon ou mauvais peintre, ou lui comparer à grands peintres de son temps. Il ne dépasse pas la brillance technique ou la qualité de l’invention. C’est un peintre moyen, peut-être médiocre, qui a peint ce qui était possible sous ses conditions matérielles et culturelles. Sans beaucoup d’informations culturelles, il représentait la moyenne culturelle de son temps.
Mots-clés:
Image; Mémoire; Morale et religion; Manoel da Costa Ataíde
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