Résumé
La clinique psychologique, impliquants différents expériences et entrelacements entre la santé et l’éducation, est largement comprise comme un espace de recueillement des questions qui caractérisent l’existence humaine. Par le biais d’une lecture bibliographique, cette étude examine des phénomènes humains qui, compris dans le chaos quotidien, font échos à la compréhension de la clinique psychologique en tant que champ politique d’action. En se basant sur Hannah Arendt, le texte commence par discuter d’une possible action clinique en interface avec la politique. Il souligne les identités de genre et les orientations sexuelles comme des constructions qui imprègnent et sont imprégnées par des forces qui parfois dirigent et parfois excluent, étant donné la confusion concernant le pouvoir et la violence qui, depuis l’antiquité, révèlent leur non-conformité avec la science psychologique. Il remet en question la place de la psychologie, en tant que savoir et praxis, en soulignant que l’attitude du psychologue devrait s’orienter vers une éthique et le dialogue avec une action clinique et politique.
Mots-clés:
action clinique; action politique; population LGBTI; science psychologique