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«Torture qui ne finit jamais»: analyse de la souffrance des mères de jeunes assassinés à Fortaleza

Résumé

Cet article vise à analyser, dans une perspective intersectionnelle, la souffrance psychosociale des mères de jeunes assassinés dans la dynamique de la violence dans les territoires périphériques de Fortaleza-CE. Les réflexions sont issues de la recherche-intervention, qui, en prenant l’intersectionnalité comme concept clé, permet de suivre les réalités vécues par les femmes sans entraîner une dépolitisation et une individualisation de leurs souffrances. Le travail recherchait des articulations d’études de psychologie sociale avec des auteurs de féminismes et de domaines connexes qui traitent de la violence, des femmes noires et des intersectionnalités. Les données ont été produites par des entretiens et des observations de mobilisations sociales. La section résultats et discussion attire l’attention sur a) les processus de blâme et leur relation avec la classe, la race et le sexe, dans lesquels la mort d’enfants induit une plus grande précarité dans la vie de ces femmes et b) la peur, l’isolement, la solitude et le silence agissant dans le souffrance psychosociale, produisant de nouvelles formes de sociabilité.

Mots-clés:
mères; jeune assassine; intersectionnalité; souffrance psychosociale

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