Résumé
Cet article contribue à l’étude de la peur comme moteur de la collaboration - transformée en collaborationnisme - dans le néolibéralisme. Pour ce faire, il reprend d’abord quelques idées de Christophe Dejours, soulignant le rôle du travail et de la peur dans la machine néolibérale. Comme ces idées ne tiennent pas compte des questions sur la nature de l’engagement collectif, le text se tourne vers l’analyse freudienne de la psychologie des masses pour trouver des réponses. Enfin, après avoir montré les limites d’une telle analyse, excessivement centrée sur la figure du Père (ou du leader), il s’appuie sur Jacques Lacan pour élaborer une nouvelle psychologie des masses plus adéquate à la société actuelle.
Mots-clés :
peur; néolibéralisme; psychanalyse; travail