Cet article est formé de deux parties. Dans la première, l'auteur présente les résultats d'une enquête menée auprès des étudiants de la Faculté de Droit de Recife sur la peine de fouet infligée aux "tagueurs" qui, en 1994, ont graffité les murs de la Faculté. À l'époque, 21,5% des étudiants interrogés étaient favorables à cette forme de châtiment. Répété les années suivantes, le sondage a constaté, au long du temps, une chute régulière du pourcentage d'adhésion au fouet. Dans la deuxième partie, l'auteur entreprend une réflexion sur le rapport entre la proximité d'événements violents et l'adhésion à des solutions qui sont des violations aux droits de l'homme, ainsi que sur le retour à une forme de punition - les châtiments corporels - qui semblaient ne plus avoir de légitimité dans la cité moderne.
Torture; Châtiments corporels; Droits humains; Violence