Cet article discute les notions de traumatisme et de témoignage tels que développés par Sándor Ferenczi et les compare avec le livre de Svetlana Aleksiévitch sur la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Notre but est de montrer la valeur des observations de Ferenczi sur le traumatisme collectif, organisé autour de trois points : la dissymétrie relationnelle, le processus de déni et le narcissisme blessé. La lecture du livre d’Aleksiévitch permet de comprendre la façon dont le rôle de l’auteur se rapproche de celui désigné par Ferenczi.
Mots clés:
Ferenczi; livre de témoignage; traumatisme colletif; déni