Ce travail vise montrer les fausses confluences du rôle des médias par rapport à la démocracie et aux théories politiques concernant la démocracie. A cet effet, nous essayons de réfléchir de façon critique sur les arguments: a) rendant naturel le fait que les informations soient une marchandise, b) tournés vers les (soi-disant) buts publics des médias, bien que leurs organismes soient privés et c) reliant ces organismes aux valeurs libéro-démocratiques. Ainsi, le texte cherche à montrer à la fois l'absence et le besoin de supports - personnifiés dans la théorie des freins et des contrepoids - face aux pouvoirs constitués, surtout les médias& souligner le paradoxe de l'intermédiation entre les secteurs public et privé, effectuée par les médias et vérifier dans quelle mesure les médias contribuent à l'idée que celui qui contrôle doit être contrôlé, surtout dans un monde où les communications ont élargi leur rôle dans des dimensions planétaires. La conclusion est que non seulement la vraie démocracie ne s'établira que si des contrôles démocratiques surtout sur les médias soient mis place, mais encore que des moyens d'informations publics, ni privé ni appartenant à l'état, soient créés d'urgence sur le plan national.
médias; démocracie; théorie de la démocracie; contrôles démocratiques