Des sculptures et des momuments publics furent traditionnellement conçus et construits selon la logique du pouvoir en vigueur afin de diffuser et fixer ses points de vue. A partir de l'entre-deux-guerres, le monde politique brésilien discute les propositions iconographiques des partis nazisfascistes et communistes européens jusqu'à la fin du régime Vargas, menant une politique d'affirmation de symboles concrets de nationalisme et pouvoir. Le but de cet article est non seulement de discutir de cet héritage autoritaire en utilisant les monuments se trouvant sur des places de Curitiba, mais aussi de comprendre comment les idées et l'esprit public à l'époque présentent leur solutions visuelles. L'étude de la réception des images nous permet de comprendre les rapports entre la population et le status quo, leur disputes internes souvent cachées par des débats faisant semblant d'être esthétiques.
art; pouvoir; sculpture publique; art et politique; esthétique autoritaire